Pipelines Trans-Nord inc. (PTNI) avisera le public, les premiers intervenants, les municipalités, les communautés autochtones, ainsi que les organismes fédéraux et provinciaux d’une urgence par divers moyens de communication, notamment : en composant le 9-1-1 ; l’utilisation des messages du site Web des autorités locales ; et les rôles propres à la communication établis lors de la gestion d’un incident.
PTNI fournira au public les informations nécessaires telles que :
- Des renseignements sur les produits en cours de pipeline et les dangers connexes ;
- Les mesures à prendre en cas d’urgence ;
- Lignes téléphoniques et/ou sites Web mis en place pour recevoir et répondre aux demandes de renseignements en cas d’urgence.
Le fondement de notre plan de gestion des urgences (PGE) est l’identification des dangers et l’évaluation des risques, un processus qui nous permet d’identifier et d’évaluer les dangers et les risques associés aux scénarios d’urgence, de définir la portée et la fréquence des exercices et de prioriser nos actions.
Grâce à l’évaluation, nous identifions nos pires scénarios en fonction du type de produits de carburant raffinés que nous transportons et de l’emplacement de nos pipelines. L’essence a été prise en compte pour les impacts sur la santé et la sécurité en raison de son inflammabilité et de ses vapeurs, et le diesel a été utilisé pour la modélisation des facteurs environnementaux en raison de sa capacité à se déplacer sur terre et sur l’eau. Nous utilisons ces informations pour :
- Élaborer notre plan global d’intervention d’urgence (PIU) ;
- Créer des plans d’urgence propres au site ;
- Identifier nos besoins en équipement et en ressources ;
- Déterminer nos temps de réponse ;
- Concevoir nos activités de formation pour nous assurer que nous pratiquons pour les situations les plus graves ;
- Mener nos activités de relations communautaires, en veillant à partager nos plans avec les responsables locaux de la gestion des urgences, les intervenants d’urgence, les communautés autochtones et d’autres parties touchées et intéressées.
Les risques comme les défauts de fabrication, les dommages causés par des tiers, des erreurs humaines, des pannes d’équipement, des mouvements de sol, l’absence de couverture végétale, des catastrophes naturelles et des actes de sabotage sont pris en compte dans nos efforts de modélisation globale (protocoles spécifiques à chaque région). La modélisation illustre l’étendue d’un rejet potentiel dans deux scénarios (petite et grande fuite, diesel et essence) qui identifie un impact par produit ou vapeur, par du liquide accumulé provenant du rejet ou de son mouvement à travers les terres et les masses d’eau comme des rivières, des ruisseaux, etc.
Évaluation des facteurs de risque
Cette modélisation évalue les facteurs de risque dans quatre catégories :
- Facteurs de risque pour la sécurité des personnes
- Facteurs de risque environnementaux
- Facteurs de risque liés à la propriété
- Plans d’urgence requis par la réglementation
Toutes les données associées à la modélisation ont été évaluées par tranches d’un kilomètre dans les zones directement touchées, avec un tampon de sécurité de 179 mètres de chaque côté du centre du déversement. En fonction du lieu de rejet, du vent et du produit, cela peut concerner : des populations non mobiles, une population à forte densité, des zones résidentielles, des zones commerciales, des espaces publics, des rejets dans les sol (parcs, animaux terrestres comme des animaux domestiques), des plantes comme de l’herbe, des rejets dans l’eau (eau potable, poissons, animaux aquatiques, navigation), des principaux couloirs de transport (fermeture de routes, de voies ferrées et de voies de navigation), des événements de sécurité, des catastrophes naturelles, etc.
Des informations supplémentaires sur la probabilité et la gravité des urgences susceptibles d’avoir un impact sur le pipeline et d’affecter les communautés se trouvent dans la section 10 du plan d’intervention en cas d’urgence (PIU).
PTNI a développé une stratégie d’engagement qui a pour objectif de partager des informations actuelles concernant ses opérations, son plan d’intervention en cas d’urgence et ses plans supplémentaires spécifiques au site (PIUSSS). La rétroaction et les contributions des parties prenantes et des détenteurs de droits sont prises en compte lors de l’affinement des plans d’urgence spécifique au site (PIUSSS) et des plans supplémentaires lorsqu’un scénario défini est susceptible d’avoir des conséquences importantes pour les parties prenantes.
Protocoles propres à la région
PTNI a également des protocoles détaillés pour des zones spécifiques le long du tracé du pipeline. Ces protocoles sont disponibles pour les responsables régionaux de la planification des urgences. Veuillez nous contacter à [email protected] pour demander un exemplaire pour votre région.
Équipement et ressources d’intervention d’urgence
PTNI possède des équipements d’intervention en cas d’urgence à Kingston, à Lancaster et à Mississauga (Ontario) et à Edmonton (Alberta). De plus, nous avons des ententes avec des entreprises d’intervention en cas d’urgence sous la responsabilité de QM environnemental et de SIMEC/ECRC. Ces compagnies ont des équipements à Saint-Jérôme et à Verchères au Québec, ainsi qu’à Stoney Creek et à Ottawa en Ontario pour répondre à des urgences terrestres ou aquatiques. Nous faisons également partie de l’entente d’aide mutuelle en cas d’urgence du group de travail de l’industrie de la gestion des urgences, ce qui signifie que, dans une situation d’urgence, nous pouvons faire appel à d’autres compagnies de pipelines pour accroitre nos capacités d’intervention d’urgence en partageant avec nous leurs ressources humaines, leurs équipements et leurs outils.
Temps de réponse
Nos pipelines sont surveillés 24 heures par jour, sept jours par semaine et nous pouvons contrôler à distance l’ensemble du système. Si nous détectons une particularité qui peut suggérer une fuite ou une perturbation, ou si nous sommes informés d’une éventuelle anomalie, notre première action consiste toujours à fermer à distance le pipeline afin que nous puissions enquêter.
Basé sur notre identification des dangers et notre évaluation des risques, nous avons établi les délais de réponses suivants pour les interventions d’urgence :
- Phase 1 – Arrêt du pipeline (à distance) : immédiat
- Phase 2 – Arrivée sur place : 30 minutes à 2,5 heures
- Phase 3 – Évaluation initiale sur place : 60 minutes à 3,5 heures
- Phase 4 – Équipement d’intervention d’urgence initial sur le site : 80 minutes à 8,25 heures